
Premier Salon de l’Arménie de l’histoire de Saint-Félicien!
Des dizaines de personnes ont assisté, le 30 avril dernier, au Salon de l’Arménie à l’école Hébert de Saint-Félicien. Ce sont les élèves de 4e année de la classe de M. Samuel qui ont organisé et préparé ce projet scolaire.
Les élèves ont aimé la participation de la population qui a dépassé toutes leurs attentes. « On a installé nos kiosques dans le corridor d’entrée de l’école et on a montré les plus beaux sujets de l’Arménie », explique Victor. En entrant dans l’école, les visiteurs ont pu apprécier plusieurs paravents décorés aux couleurs du pays. Chaque élève a expliqué en détail un sujet, comme la nourriture, les animaux, le hockey, la culture, les légendes nationales ou la langue. Ils ont travaillé très fort et se sont entraidés durant plusieurs semaines pour avoir de magnifiques kiosques à présenter aux membres de leur famille et aux membres du personnel de l’école.
Origine du projet
En début d’année, M. Samuel a proposé à ses élèves de faire de la correspondance avec une classe d’élèves du même âge en Arménie. « Nous avons, affirme Yara, échangé des lettres avec eux et au fil du temps, nous avons voulu en savoir plus sur leur pays. » C’est ce qui a mené à la réalisation d’un Salon de l’Arménie.
Les élèves en avaient beaucoup à dire au lendemain de l’expérience. « J’étais super stressé et content, mais j’ai vaincu ma peur », lance Enzo. Chloé commente : « J’étais contente que le sujet intéresse beaucoup les parents et les enseignants. » Jasmyne ajoute : « J’aimais ça quand les gens me demandaient des questions parce que ça me montrait qu’ils étaient intéressés. » Rébecca, comme bien d’autres enfants, a exprimé sa joie puisqu’elle ne se sentait pas gênée avec un plus grand public. D’autres élèves, comme Flavie et William, se sont réjouis de la présence de leurs proches dans l’école. Hugo, Romy, Mayson et Flavie ont adoré servir aux visiteurs du lavash et des petits pains sucrés au tahini.
« Par-delà les frontières et les différences, du Québec au Moyen-Orient, les jeunes s’ouvrent à l’autre et partagent des lettres qui dégagent un parfum d’humanité commune, conclut M. Samuel. Un tel projet demande beaucoup de patience et d’efforts, mais il sème des graines. Le plaisir et la motivation accentuée par l’aspect concret de leurs réalisations devient un moteur pour les efforts et le dépassement de soi dans les apprentissages. »
Ce communiqué de presse a été écrit par les élèves de M. Samuel!


Photos : Samuel Lamarre